Myrisia est une cité humaine portuaire située sur les côtes de Myraldor. (Remarque, quand on veut créer une ville portuaire, c'est vivement conseillée...) Myrisia est connu pour trois choses :

-Sa pauvreté presque sans pareille,
-Sa milice omniprésente,
-Son taux de mortalité surélevé.

L'un entraînant l'autre, le Roi qui dirige actuellement la ville est un seigneur égoïste dont la prétention est proportionnelle à la taille de son estomac. Sa petite personne passe avant tout le Royaume, et l'absence d'une famille à ses côtés ne l'attendrit pas. Assoiffé de richesses nouvelles et anciennes, le Roi cherche toujours un bon moyen de s'enrichir.

Le moyen le plus simple quand on dirige une ville c'est d'augmenter les impôts. Myrisia avait déjà adopté plusieurs notions de fonctionnement qui lui donnait un air moderne à côté d'autres villes moins ergonomiques. Mais comme tout bon peuple qui se respecte, une augmentation des impôts signifie généralement des révoltes.

La nourriture se faisait déjà rare à l'époque car la ville et ses environs étaient habités par la Peste. Cette maladie virulente tuait le bétail, abattait les paysans et les pêcheurs, décomposait les poissons avant même qu'ils ne soient récupérés... La misère totale.

La rage des habitants ont amenés le Roi à doubler les garnisons de soldats pour protéger aussi bien l'intérieur de la cité contre elle-même que l'extérieur contre les éventuels états qui auraient pour une raison ou une autre une nécessité à abattre Myrisia.

La météo de la ville était propice à la propagation des maladies. En effet, souvent plongée dans un immense brouillant ou sous une pluie torrentielle, Myrisia faisait prospérer rats, corbeaux et microbes dans l'air constamment en mouvement, et dans les organismes qui ont un besoin constant de se déplacer. Il faut dire que si vous restiez en place trop longtemps, la milice s'occupait toujours de vous déloger.

L'ambiance morbide de la ville est aussi un de ses attraits qui font sa joie de vivre ! Qu'il est bon d'être entouré par des fosses mortuaires sur tous les côtés. Il faut bien ranger les morts et les agonisants, n'est-ce pas ? Car oui, pas de distinction : Un malade est un mort, un point, c'est tout. La médecine de la ville est bien trop peu poussée pour pouvoir ne serait-ce que retarder l'inévitable.

Et ça me permet de faire une transition vers les techniques acquises par la ville ! Comme dit plus haut donc, la médecine est encore très primitive dans Myrisia. C'est simple, vous aviez le choix de vous laisser mourir, soit vous mourriez sur la table d'opération. Lorsqu'un malade se présente pour guérir de la peste, le docteur ampute la partie qui a l'air la plus contaminée sans réfléchir. C'est vous dire que si votre tête montre des signes de lèpre, vous êtes bien dans le pétrin...

Les techniques de pêche, en revanche, sont très élaborées. Une équipe de six pêcheurs costauds lancent un filet dans l'eau, lorsqu'une grosse vague approche. Le courant maritime remonte les poissons les plus faibles à la surface, et au moment de percuter la chaloupe, les hommes tirent d'un coup sec pour ramener le plus de poisson ainsi que stopper la vague dans son élan. Ils sécurisent ainsi le bateau et la cargaison. Cependant, il faut voir l'état naturel des poissons... Quand les fosses sont trop remplies en ville, elles sont vidées en mer par un système d'égouts très complexe.

Pour ce qui est de l'architecture, c'est vraiment très basique. La norme médiévale. Des bâtiments faits de pierres empilées solidement les unes sur les autres. Et quand ce n'est pas de la pierre, c'est un bois de cyprès qui vient des forêts environnantes, souvent infestées de termites.